L’IA au service de la modernisation des services financiers en Europe : surmonter la dette technologique pour un avenir durable

Dans le paysage financier européen, les banques, assureurs et gestionnaires d’actifs font face à un défi de taille : des décennies d’investissements technologiques incrémentaux ont laissé derrière eux un enchevêtrement de systèmes hérités, de silos de données et une dette technologique qui freine l’innovation. Selon les estimations, cette dette atteint jusqu’à 2 000 milliards de dollars à l’échelle mondiale, les institutions financières européennes en supportant une part significative. Pour rester compétitifs, il est impératif de s’affranchir de ces contraintes, et l’intelligence artificielle (IA) s’impose comme le catalyseur de cette transformation.

Les cinq dettes à surmonter pour l’adoption de l’IA

L’expérience du secteur révèle cinq formes de « dette » qui entravent la modernisation et l’adoption de l’IA à grande échelle :

  1. Dette technologique : des systèmes centraux obsolètes et des architectures fragmentées ralentissent l’innovation et augmentent les risques opérationnels.
  2. Dette de données : la qualité insuffisante des données, leur fragmentation et l’absence de gouvernance freinent l’IA et la conformité réglementaire.
  3. Dette de processus : des processus manuels ou incohérents limitent l’efficacité et la scalabilité.
  4. Dette de compétences : la pénurie de talents en IA et data science freine la mise en œuvre et l’industrialisation des solutions.
  5. Dette culturelle : la résistance au changement et l’absence de « mindset IA » peuvent bloquer la transformation avant même qu’elle ne commence.

Pour les institutions européennes, l’approche doit être holistique : il s’agit de traiter ces dettes simultanément pour créer rapidement de la valeur durable grâce à l’IA.

Pourquoi l’IA change la donne pour les services financiers européens

L’IA n’est pas un simple outil supplémentaire : elle permet de démanteler les obstacles les plus persistants à la modernisation. Plus de 80 % des dirigeants du secteur financier considèrent l’IA comme la clé pour surmonter la dette technologique. Mais la technologie seule ne suffit pas : il faut aussi repenser les modèles de livraison, l’architecture opérationnelle et la culture d’entreprise.

L’émergence du modèle « services-as-software » est particulièrement pertinente en Europe, où la pression réglementaire et la nécessité d’agilité sont fortes. Ce modèle, où la technologie délivre les services, permet :

L’IA en action : modernisation, conformité et personnalisation

La modernisation pilotée par l’IA génère déjà des impacts mesurables dans les services financiers européens :

Surmonter les obstacles : de l’expérimentation à l’industrialisation

Malgré le potentiel de l’IA, de nombreuses institutions restent bloquées au stade de l’expérimentation. Les principaux freins identifiés sont :

Pour passer à l’échelle, il est essentiel de :

Vers des services financiers européens prêts pour l’avenir

L’avenir appartient aux institutions capables de s’affranchir de la dette technologique et de faire de l’IA un moteur d’innovation, d’efficacité et de valeur client. En traitant simultanément les dettes technologique, data, processus, compétences et culture, banques, assureurs et gestionnaires d’actifs européens peuvent passer d’une transformation incrémentale à une transformation à l’échelle de l’entreprise.

Publicis Sapient accompagne les acteurs du secteur dans cette démarche, en combinant expertise sectorielle, frameworks éprouvés et focus sur les résultats. Avec l’IA comme catalyseur, les services financiers européens peuvent réécrire les règles de la modernisation et mener la prochaine vague d’innovation responsable et conforme aux spécificités du marché européen.

Prêt à franchir le cap de la modernisation pilotée par l’IA ? Engageons la conversation pour bâtir ensemble les services financiers de demain.